Cette affiche de Roland Aeschlimann, graphiste et scénographe suisse né en 1939, est l’une des quatre affiches réalisées pour L’anneau des Nibelungen de Wagner, mis en scène par Jean-Claude Riber au Grand Théâtre de Genève entre 1976 et 1977. La lumière jaillit du percement de la coupole du Panthéon de Rome, photographiée par Rudolf Lichtsteiner, à la manière d’une lune en dialogue avec un arc-en-ciel.
Cette affiche de Roland Aeschlimann, graphiste et scénographe suisse né en 1939, fait partie d’une série de quatre variantes réalisées pour L’anneau des Nibelungen de Wagner, mis en scène par Jean-Claude Riber au Grand Théâtre de Genève entre 1976 et 1977.
Roland Aeschlimann, né à Bienne en 1939, développe une carrière triple de graphiste, de scénographe et de costumier, fortement liée aux scènes des théâtres et opéras européens. Il se forme aux arts appliqués à Bâle, puis travaille dans de grands bureaux de design graphique (J. R. Geigy AG, Bâle ; J. Müller-Brockmann, Zurich). Directeur artistique dans une agence à Osaka (1963-1966), il s’intéresse aux formes de théâtre traditionnel japonais. De retour en Suisse, son travail est salué par les Bourses fédérales en arts appliqués (1963, 1967, 1968) et ses affiches sont représentées dans l’exposition itinérante "Swiss graphic design" (1971-1973). Les années suivantes, Roland Aeschlimann se forme au métier de scénographe aux festivals de Bayreuth et de Salzbourg. Il rencontre Joseph Svoboda (1920-2002), célèbre scénographe tchèque avec qui il collaborera souvent, auteur de la scénographie de L’Anneau du Nibelung.
Suite à un premier décor pour Salomé au Grand Théâtre de Genève (1975), Roland Aeschlimann y est engagé comme scénographe et décorateur (1976-1980). Depuis son bureau de la Place Neuve, il conçoit parallèlement les affiches des spectacles et certains décors, comme celui du Trouvère de Verdi ou celui d’Iphigénie en Tauride de Gluck en 1978. Il collabore régulièrement avec le photographe Rudolf Lichtsteiner, comme dans le cas des affiches pour la Tétralogie de Wagner présentée au Grand Théâtre entre 1976 et 1977.
L’exposition Culture affichée (2 décembre 1982-6 février 1983) rassemble au Cabinet des Estampes, aujourd’hui Cabinet des arts graphiques du MAH, les affiches de quatre graphistes actifs à Genève : Roland Aeschlimann, Georges Calame, Gérald Ducimetière et Roger Pfund.
En 2004 et 2010, Roland Aeschlimann revient au Grand Théâtre pour la mise en scène et les décors de Parsifal de Wagner.
Type: Affiche
Matériaux: Papier
Date: 1977
Editeur(s): Grand Théâtre de Genève
Contributeur(s): Rudolf Lichtsteiner
Période: 20e siècle
Origine: Suisse
Description de la ressource:
Affiche sur papier
Format: 100 x 65 cm
Numéro d'inventaire: BGE Ca 2060
Lien: Consulter l'objet sur le site de l'institution
Droits d'auteur: Consentement des ayants droit (oui) Roland Aeschlimann Rudolf Lichtsteiner
L'anneau du Nibelung, Cycle en un prologue et trois journées de Richard Wagner, L'or du Rhin 16 et 24 septembre 1977, La Walkyrie 18 et 26 septembre 1977, Siegfried 20 et 28 septembre, Le crépuscule des dieux 22 et 30 septembre 1977
Accès : https://www.posters.nb.admin.ch/discovery/search?query=any,contains,aeschlimann,AND&query=any,contains,nibelung,AND&tab=gevbmu&search_scope=gevbmu&vid=41SNL_53_INST:posters&lang=fr&mode=advanced&offset=0
Culture affichée : quatre graphistes genevois, Genève : Musée d'art et d'histoire, 1982.
https://swisscovery.slsp.ch/permalink/41SLSP_NETWORK/1ufb5t2/alma991110833649705501
Claude Ritschard (1945-2015), Culture affichée : quatre graphistes genevois : Roland Aeschlimann, Georges Calame, Gérald Ducimetière, Roger Pfund, Musées de Genève bulletin mensuel des musées et collections de la Ville de Genève,
1983.
https://swisscovery.slsp.ch/permalink/41SLSP_NETWORK/1ufb5t2/alma991007365269705501
L'affiche à l'affiche : Werner Jeker, Roger Pfund, Roland Aeschlimann, Pierre Neumann, Genève : TSR prod, [1989]; © 1989
https://swisscovery.slsp.ch/permalink/41SLSP_NETWORK/1ufb5t2/alma991097757419705501
« Armin Jordan mène au triomphe un «Parsifal» allégé, mais d'une extraordinaire expressivité », in Le Temps, 30 mars 2004.
https://www.letemps.ch/culture/armin-jordan-mene-triomphe-un-parsifal-allege-dune-extraordinaire-expressivite
Si « La nuit tous les chats sont gris », Mirabilia fait éclater au grand jour les couleurs des collections de la Ville de Genève liées au monde de la nuit.